- lacinié
-
• 1676; lat. laciniatus, de lacinia « frange, morceau »♦ Bot. Qui est irrégulièrement découpé en lanières étroites et longues. « Des œillets délicats, laciniés à l'excès » (A. Gide).lacinié, éeadj. BOT Se dit d'un organe découpé en lanières.⇒LACINIÉ, -ÉE, adj.BOT. Qui est irrégulièrement découpé en longues lamelles, fines et étroites. Les feuilles [du groseillier noir] sont laciniées et dentées (BAUDRILLART, Nouv. manuel forest., t. 1, 1808, p. 334). Un peu plus haut, les œillets délicats, laciniés à l'excès, presque décolorés, mais à l'odeur délicieuse (GIDE, Journal, 1910, p. 313).— P. anal., ZOOL. Qui est divisé en lanières. Les Cténophores [parasites des Astérides] (...) se meuvent à l'aide de palettes vibrantes, laciniées (PERRIER, Zool., t. 2, 1897, p. 588).Prononc. et Orth. : [lasinje]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1676 (DODART, Mém. pour servir à l'hist. des plantes, p. 5). Empr. au lat. laciniatus « fait de morceaux ».DÉR. Laciniure, subst. fém., bot. et p. anal. zool. Longue découpure irrégulière, fine et étroite. Comme les laciniures qui la terminent [la lèvre supérieure] lui permettent de faire l'office de pince, la larve s'en sert pour saisir les petites bêtes qui passent à sa portée (CUVIER, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 321). La Renoncule aquatique (...) présente des feuilles submergées qui sont faites de fines laciniures (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 510). — [
]. — 1re attest. 1805 (CUVIER, loc. cit.); de lacinié, suff. -ure.
lacinié, ée [lasinje] adj.ÉTYM. 1676; du lat. laciniatus « découpé ».❖0 Un peu plus haut, des œillets délicats, laciniés à l'excès, presque décolorés, mais à l'odeur délicieuse.Gide, Nouveaux prétextes, Journal sans dates, IX.❖DÉR. Laciniure.
Encyclopédie Universelle. 2012.